Les chefs d’établissements de l’académie se voient imposer par le recteur
Muchielli et ses IA le mercredi 25 mai comme demi-journée banalisée pour
faire en sorte que le Livret Personnel de Compétences soit validé partout.

Il est évident que le SNES s’oppose fermement, tant sur la forme que sur
le fond, à la mise en place de ce livret. D’autres organisations syndicales
tiennent un discours bien différent à ce sujet.

Il nous a semblé important de rappeler à chacun de nos adhérents que le
SNES était demandeur, depuis plusieurs mois, de journées banalisées pour
mettre le LPC en débat dans les établissements. Il nous semblait essentiel
de permettre à la profession de s’exprimer enfin et de faire remonter un
discours différent de la prescription ministérielle.

Face à cette demande du SNES, la DGESCO a longtemps traîné les pieds.
Quand le temps du dialogue était possible, il était hors de question de
discuter du LPC dans les établissements... Mais soudain, voilà que des
demi-journées banalisées sont imposées et, faute de discuter du fond et du
sens de l’outil en question, le programme de la demi-journée est tout
réfléchi : il s’agit pour les collègues d’obéir et de cocher toute la
journée, item après item. Nous reconnaissons bien là le sens du dialogue de
notre recteur.

Nous vous invitons donc à RESISTER COLLECTIVEMENT aux pressions
éventuelles des chefs d’établissement et nous vous rappelons la consigne
nationale qui concerne le Livret Personnel de Compétences :

 investissons ces demi-journées et faisons part à notre hiérarchie (si ce
n’est déjà fait) de nos points de vue sur le LPC ;

 validons l’ensemble des compétences de façon globale pour tous nos
élèves, afin de vider le livret de son sens, SANS ENTRER DANS LE DETAIL DES
ITEMS. Cela permet notamment aux collègues de ne pas passer leur temps à
évaluer des items obscurs ou discutables et aux collègues d’EPS de ne pas
engager leur responsabilité sur des items tels que ’sait nager’.

Par ailleurs, sur le plan national, une journée de médiatisation est
prévue autour de la question du LPC avant la fin du mois de mai pour
expliquer publiquement la mascarade que représente cet outil.

N’hésitez pas à nous faire remonter les positions adoptées par les équipes
de vos établissements. Cela nous permettra de donner à la presse le point
de vue des collègues de façon plus affirmée et documentée.