25 septembre 2011

Actualités

Face à l’incompétence, l’autoritarisme et les manœuvres du Rectorat Les élus du Snes-fsu ne sont pas des potiches

Lors du conseil de discipline réuni le 20 septembre dernier, l’administration rectorale était censée rattraper les erreurs de procédure qu’elle avait commises dans l’examen du cas d’un collègue, en juin dernier. Le secrétaire général, présidant la séance, avait en effet proposé une sanction qui est illégale, d’une part, et organisé le vote en contradiction avec les règles d’autre part !

Force est de constater qu’au lieu de jouer profil bas, la moindre des choses quand un recteur et son secrétaire général font preuve d’une telle incompétence, l’administration a voulu passer en force.

Ainsi, elle d’abord reconvoqué le conseil de discipline le 9 septembre, dans la semaine de la rentrée, alors que beaucoup des élus prenaient contact pour la première fois avec une ou plusieurs de leurs classes. Inutile de dire que nous ne nous sommes pas déplacés : nous sommes d’abord des enseignants, pas des bureaucrates syndicaux !

Lors de la deuxième convocation, le 20 septembre, elle avait fait en sorte que deux des élus du Snes-fsu ne puissent être présents, puisqu’elle les avait par ailleurs convoqués à une autre réunion, à la même heure, à Beauvais !

Pis encore, avertie, elle a refusé de convoquer des suppléants, et a même interdit aux collègues élus qui venaient pour assurer le remplacement des « empêchés », de participer au conseil !

De cette façon, le secrétaire général s’assurait d’une majorité large dans le conseil, composé pour moitié de représentants de l’administration, et pour moitié d’élus du personnel, en théorie.

Mais cela ne suffisait sans doute pas, puisqu’il a déclaré, lorsqu’une reprise des débats était demandée par le Snes-fsu, que ces débats « ne changeraient rien » quant au vote des représentants de l’administration. C’est dire clairement son mépris pour le conseil de discipline, instance qui, dans notre académie comme ailleurs, se doit de se tenir dans une certaine dignité.

Les élus Snes-fsu ne sont pas des potiches, ni des godillots au service de l’administration. Nous avons refusé de rester dans cette séance pipée et de cautionner l’acharnement administratif contre un collègue qui a déjà largement payé sa faute.

A noter que les représentants des autres syndicats (SNALC, FO, SGEN, SE-UNSA) ont eu choisi de rester... chacun sa conception de la défense de la profession.