En imposant de manière arbitraire aux jurys de rendre les résultats du Bac coute que coute, le ministre casse ce qui reste du baccalauréat comme diplôme national. Il casse aussi de facto l’égalité de traitement que l’école de la république doit à tous ses élèves. Ce jeudi, un cap inacceptable a été franchi, à savoir créer les conditions d’une rupture d’égalité entre les candidats au bac, remettre en cause la souveraineté des jurys et le caractère national, anonyme et final des évaluations de l’examen. Cette année, certains élèves ont un bac lié aux épreuves finales, d’autres un bac lié au contrôle continu, d’autres encore un bac dans lequel sont intégrées des notes neutres ou en cohérence avec les moyennes. Le ministre donne là un avant-goût de ce que sera le bac Blanquer, un bac inégalitaire.
Le Snes-Fsu dénonce cette nouvelle provocation qui va à l’encontre des enjeux fondamentaux du service public d’éducation.
Nous soutenons tous les collègues qui vont choisir de poursuivre la mobilisation lundi et mardi lors des oraux de rattrapage et les assurons de notre assistance en cas de recours.
Nous vous invitons à distribuer la déclaration ci-dessous dans vos jurys, et d’en proposer la signature. Ce texte sera ensuite envoyé directement à Mme la Rectrice ou par l’intermédiaire du secrétariat académique du Snes-Fsu d’Amiens.
