12 décembre 2018

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Compte Rendu du Groupe de Travail - Réforme des Lycées : pilotage à vue et tensions à prévoir

Compte Rendu du Groupe de Travail - Réforme des Lycées : pilotage à vue et (...)

Réforme du lycée : pilotage à vue et tensions à prévoir

Le rectorat a présenté lors d’un groupe de travail, le 12 décembre, l’état de la mise en place de la réforme du lycée dans notre académie.

Le brouillard, ce jour-là, était épais : deux inconnus de taille pèsent en effet sur la préparation de rentrée. La première, c’est l’ampleur des suppressions de poste dans notre académie. La seconde, ce sont les choix de spécialités et d’options que feront les élèves. On aura une idée de l’une dès janvier, mais il faudra attendre juin pour voir l’autre s’éclairer.

Vu le contexte, le projet de carte des formations découvert en séance peut apparaître comme l’hypothèse de travail la plus optimiste pour conserver un maximum d’enseignements. Et pourtant, des suppressions sont déjà en cours, en latin par exemple.

Heureusement, l’administration était très fière d’expliquer que tout cela avait fait l’objet de réflexions menées depuis septembre avec les équipes pédagogiques des établissements. Ses représentants ont fait semblant d’être étonnés lorsqu’on leur a dit qu’il n’en était rien, et que la plupart des collègues n’avaient pas été associés aux propositions faites par les proviseurs.

Dans ce grand flou, on ne peut pas se satisfaire de grand chose : le rectorat a finalement reculé en maintenant le calcul des dotations au « coût structure », et non pas uniquement en fonction du nombre d’élèves, ce qui pourrait permettre de ne pas prendre sur le « pot commun » pour financer les enseignements à faibles effectifs. Il a aussi accepté de fournir des documents détaillés en janvier, précisant quels moyens seraient attribués à chaque lycée pour quelles spécialités et options.

A noter que lors de cette réunion, l’UNSA n’a fait qu’une seule intervention technique, que FO s’est contenté de positions de principes contre la réforme, et que le SGEN semblait surtout préoccupé de la « formation » des collègues, notamment pour s’assurer que ceux-ci « adapteront » leur notation aux impératifs du contrôle continu (on ne se demande pas comment).

Pour le SNES, la lutte contre cette réforme qui va se traduire dès janvier par des suppressions de postes par dizaines, voire par centaines, devra se mener dans les établissements, par la mobilisation de tous, et l’action.

Vous trouverez ci-dessous la proposition de répartitions des enseignements optionnels en seconde (pages 1 à 3), la proposition de répartitions des enseignements optionnels dans les séries technologiques (pages 4 à 6) ainsi que la proposition de répartition des enseignements de spécialité en 1re (page 7 à 9).

Proposition de répartition des enseignements de spécialité