La rentrée 2013 a été marquée dans de nombreux établissements de l’académie d’Amiens par des problèmes majeurs d’organisation et de répartition des services et des emplois du temps.

Plusieurs lycées ont vu leur rentrée décalée, ou les emplois du temps, inopérants, revus à plusieurs reprises, avec pour résultat des remises en cause des choix d’options des élèves, dans le sens d’une offre amoindrie.

Si la situation du Lycée de Péronne a été particulièrement médiatisée, d’autres établissements ont connu des dysfonctionnements graves, qui ne sont pas toujours réglés : Lycée Jules-Urhy de Creil (dont les personnels se sont mobilisés par la grève), Lycée Jeanne-Hachette de Beauvais, Lycée Condorcet de Méru, Lycée de Montdidier...

Ces difficultés, directement liées au manque de moyens des lycées généraux et technologiques, qui ont connu encore une quarantaine de suppressions de postes à cette rentrée 2013 en Picardie, prennent actuellement la forme d’une remise en cause des droits des personnels par des calculs fantaisistes de leurs obligations de service, visant à augmenter leur temps de travail sans augmentation de leur salaire voire, dans certains cas, avec une baisse de leur rémunération réelle.

Afin de faire la transparence sur cette situation et d’exiger l’application des règles de calcul du temps de travail des enseignants dans tous les établissements, le Snes-fsu a sollicité aujourd’hui en urgence une audience auprès du Recteur d’Académie.