8 mai 2022

Actualités

Compte-rendu de la FSU du C.H.S.C.T.D OISE du mardi 03 mai 2022

Présent.es : Mr Rouzet (DASEN-Adjoint), Mme Schuman (SG), Mr Garesse (D2LF), Mme Lefevre (Infirmière conseillère technique), Mme Bury (ISST), Mr Durand et Mme Disseaux (assistants sociaux des personnels), Dr Hédouin (médecin conseiller technique départemental), Mme Viguier (FSU), Mr Bourdeauducq (FSU), Mr Leroux (FSU), SNALC 1, UNSA 2, FO 2

Lecture est faite des déclarations liminaires :

Lecture de la F.S.U Oise (en présentiel)

Déclaration liminaire de la FSU du CHSCTD OISE du 3 mai 2022

Lecture de la F.O (en présentiel)

Lecture de l’UNSA (en distanciel)

Prise de parole de M. Rouzet : L’IA-DAASEN explique qu’il entend bien les souhaits des représentants des personnels mais il se garde d’émettre un point de vue (sur le gouvernement Macron notamment). Sur le sanitaire, évoqué par les représentants des personnels, il explique qu’un point sera fait. Sur le cas des élèves hautement perturbateurs : pas de GT prévu. L’idée est d’accompagner les personnels et non pas de faire un « focus » sur ces élèves. Quant aux arrêts de travail : un retour sera fait. Sur les conflits dans la gestion des équipes : « nous serons à l’écoute » explique M. Rouzet.

Approbation des comptes rendus.

PV du 06 janvier 2022 : les représentants des personnels n’ont rien trouvé à redire sur ce compte rendu.

PV du 25 janvier 2022 :

F.S.U : un vœu et un avis avaient été émis or, aucun retour n’a été fait sur ces points.

Prise de parole de M. Rouzet : Nous allons revérifier, nous vous ferons une réponse. Nous avons été énormément sollicités pendant la période : l’absence de réponse ne signifie donc pas que l’I.A ne souhaite pas répondre.

– L’UNSA : les points qui ont été abordés en question diverses dans ces derniers CHSCTD n’ont pas réellement été traités, la situation ne progresse pas. Sur la question des accidents de travail 2021/22 : cela rentre dans les compétences du C.H.S.C.T.D. Nous n’avons pas eu ces informations.

F.S.U : Nous demandons des réponses sur la question des adaptations de poste depuis septembre 2021.

Prise de parole de M. Rouzet : M. Rouzet explique que les représentants des personnels peuvent formuler des demandes par écrit pour l’année prochaine. Sur le « site Europe » et la circonscription de Senlis : « nous allons répondre à vos questions aujourd’hui même ».

Point sur la situation liée à la crise sanitaire

– Dr Hédoin : un pic un décembre/janvier qui s’est calmé par la suite. Nouveau pic sur mars/avril et la situation s’est calmée également. Actuellement : incidence de moins de 550 (au 29 avril). « Nous n’avons pas de tendance définie sur les cas qui sont déclarés » dans nos établissements. Les contaminations ne se font pas forcément dans les établissements scolaires. La contamination est donc extra-scolaire : majorité de contaminations sur les enfants d’élémentaire (la population la plus exposée).

F.S.U : Pourtant à chaque fois qu’il y a des vacances scolaires, les contaminations baissent.

– Dr Hédoin : La baisse des contaminations a commencé avant les vacances. Pas de reprise dans les premiers jours après les vacances scolaires. La région parisienne, qui n’était pas en vacances, a subi la même baisse.

F.S.U : Pourvu que ça dure !

– Dr Hédoin : L’Oise est restée à un seuil inférieur par rapport aux autres départements. En janvier, nous étions au dessus de la moyenne de contaminations dans la région.

F.S.U : Les personnels enseignants étaient pourtant malades avant les vacances !

– Dr Hédoin : Moitié des contaminations en primaire, une petite partie des contaminations sur les personnels et le reste dans le second degré. L’école ne fait que refléter ce qui se passe à l’extérieur.

F.S.U : Avez-vous anticipé pour la reprise en septembre qui risque d’être plus compliquée ?

– Dr Hédoin : Impossible d’anticiper. Cela peut dépendre des variants.

F.S.U : Pas de scénarios établis en fonction de l’évolution de la situation ? Alors même que cela fait deux ans que nous sommes dans la crise ?

– Dr Hédoin : Un nouveau variant ne réagit pas forcément comme les autres.

F.S.U : Le prochain variant serait plus contagieux, non ?

– Dr Hédoin : Pas forcément. Nous avons des variants de grippe différents tous les ans. Nous aurons d’autres variants : nous ne pouvons prévoir s’ils seront plus dangereux.

F.S.U : Il devrait être possible de prévoir en fonction des évolutions probables de la pandémie. Si nous sommes arrivés au pic de décembre n’est-ce pas justement puisque rien n’avait été anticipé ?

– Dr Hédoin : Le ministère de la Santé étudiera chaque situation s’il y a de nouvelles vagues.

– Mme N. Bury (I.S.S.T) : Nous pouvons espérer que des personnes réfléchissent à des plans. Mais nous allons à « l’aveuglette » et l’évolution des variants est imprévisible. Nous pouvons peut-être demander à l’A.R.S. (Toutefois la DSDEN n’a pas réfléchi à des scénarios.)

– Prise de parole de M. Rouzet : Pas de relation entre la dangerosité d’un virus et sa transmissibilité. Nous avons espoir de voir apparaître des moments de repos.

– Dr Hédoin : Nous avons développé des outils (télétravail, moyens de protection, etc.). Notre stratégie c’est « la combinaison de tout ».

F.S.U : Comment éviter d’avoir à adapter nos stratégies à la dernière minute ?

Prise de parole de M. Rouzet : Nous ne sommes pas en capacité de vous répondre sur ce qui pourrait se passer à la rentrée. Nous nous contentons de suivre le taux d’incidence.

F.S.U : Pourquoi la situation sur les tests salivaires et médiateurs LAC est-elle différente dans l’Oise par rapport à l’Aisne et à la Somme ?

– Mme Lefebvre (infirmière conseillère technique) : U.R.P.S et A.R.S ont décidé avec M. le Recteur que les tests salivaires seraient désormais réalisés à la demande. Les infirmiers de l’Oise ne seront plus mobilisés pour réaliser les tests afin d’être au plus près des enfants. Les taux d’acceptation des responsables légaux étaient de plus en plus faibles. Dans une école de la circonscription de Pont-Sainte-Maxence : seuls 5 enfants ont été testés… Les laboratoires déploieront leurs propres personnels. L’idée n’est pas d’arrêter les campagnes de tests salivaires. Quelques écoles n’ont jamais réalisé de tests (pas assez de personnels) . Toutefois, 57000 tests ont été réalisés depuis la rentrée de septembre. Nous pouvons (par exemple si un cluster a été identifié) organiser une campagne de dépistage sur un lieu plus précis. Pour le moment, il est impossible de savoir où organiser une campagne de dépistage. Quant aux médiateurs : des démissions à observer « sur la fin », il y avait donc peu de médiateurs (trop peu). Les contrats ont cessé, comme prévu, au 08 avril. Possibilité de les recruter de nouveau en fonction de l’évolution de la situation. Dans l’Aisne, cela fonctionne de la même manière. Ce sont des recommandations académiques. Nous avons dû annuler beaucoup de campagnes systématiques puisqu’elles étaient perçues (par les directeurs d’école par exemple) comme des lourdeurs. Nous sommes davantage en contact avec les personnels des laboratoires.

F.S.U : Les collègues étaient effectivement lassés par ces campagnes de tests salivaires.

– Mme Lefebvre (infirmière conseillère technique) : Il pouvait y avoir des difficultés pour les familles à aller se faire tester. La gratuité des tests a changé la situation.

– L’UNSA : Effectivement, une usure des équipes a pu être constatée. Difficulté d’obtenir l’accord des familles. Fatigue des personnels infirmiers. Mais, il est important qu’il puisse être possible de pouvoir tester en urgence.

Prise de parole de M. Rouzet : C’est la volonté de M. le Recteur.

– Mme Lefebvre (infirmière conseillère technique) : Je m’engage à ce que ce soit possible au moins jusqu’à la fin de l’année scolaire.

F.S.U : Y a-t-il des aménagements prévus pour le brevet (pour les élèves dont la scolarité a été perturbée trois années de suite) ?

Prise de parole de M. Rouzet : Nous n’avons pas d’informations : pas d’aménagement.

F.S.U : Avez-vous des informations sur les personnels qui ont des COVID long ?

Prise de parole de M. Rouzet : Rien n’a été estampillé « COVID long » chez les personnels. Mais, nous avons des personnels en ASA (car immunodéprimés). Le « COVID long » n’est pas à associer avec la prévention (une personne retirée pour ne pas avoir à subir le virus). Certains collègues travaillent à distance même s’ils sont en ASA. Ils ne veulent pas être positionnés en arrêt.

– Dr Hédoin : C’est le docteur Quenot qui est détenteur des informations sur les cas de COVID long.

– Mme Lefebvre (infirmière conseillère technique) : Ces cas « longs » sont difficiles à identifier. Les complications sont difficilement associables à des cas de COVID long.

F.S.U : Le travail à distance semble avoir ouvert la voie au travail des collègues volontaires lorsqu’ils sont en ASA ou en arrêt de travail. Ne peut-on être inquiets ? Dans un établissement (lycée F. Truffaut), un protocole a été rédigé pour expliquer aux collègues comment travailler en arrêt de travail. Il a fallu batailler pour que le Chef d’établissement enlève la mention « arrêt de travail » de ce protocole.

Prise de parole de M. Rouzet : Nous comprenons vos inquiétudes mais le dispositif de travail pendant une ASA n’a pas l’ambition d’inciter les collègues à travailler.

– L’UNSA : Pour les personnels en ASA : avez-vous un chiffre à nous donner ?

Prise de parole de M. Rouzet : Le Docteur Quenot a les informations, il n’est pas là aujourd’hui.

– F.O : En terme de capacité de remplacement : de quoi dispose l’Oise dans le cadre du COVID ?

Mme LOUIS-SCHUMAN (secrétaire générale) : 26 personnels recrutés qui assurent des remplacements. 1 démission depuis (pour préparation à un concours). Possibilité de vacation de 120 heures maximales jusqu’à la fin de l’année. Ces personnes effectuent des remplacements dans le cadre de la COVID. Ces personnes font partie d’un vivier de ressources contractuelles qui sont accompagnées par les IEN et le chargé de mission à la DSDEN.

– F.O : Y aura-t-il encore des dotations de masques ?

– Mme LOUIS-SCHUMAN (secrétaire générale) : Nous n’avons pas d’informations.

Rapport de visite du lycée Malraux de Montataire

F.S.U : Le compte rendu a été envoyé par M. Garesse. Les propositions de modifications suggérées ont été intégrées dans le compte rendu. Il semble y avoir consensus.

Prise de parole de M. Rouzet : Demande de clarifications de la part de l’I.A : quant aux débris de laine de verre trouvés au sol / quant à la dénomination « ETP » pour l’infirmière (Ne peut-on inscrire « une personne sur un ETP » ?) Au sujet du D.T.A (amiante) : y a-t-il une évolution depuis ? L’I.A a relevé dans le rapport que l’ancien proviseur avait « peu d’empathie » ne peut-on modifier ? M. le DAASEN remercie la F.S.U pour son travail. Comment savez-vous que les dalles sont collées à l’amiante ?

F.S.U : La F.S.U préfère maintenir « E.T.P » qui rend mieux compte de la situation. Pas de nouvelles sur le D.T.A puisque nous n’y sommes pas retournés. « Peu d’empathie » : ce sont des mots employés par des enseignants, la F.S.U mettra des guillemets autour de l’expression. Les bâtiments de l’Éducation nationale ont souvent été collés à l’amiante. Comment ce rapport sera-t-il transmis aux personnels ?

– L’UNSA : Nous souhaitons que le terme « ETP » soit maintenu. Au sujet du « manque d’empathie », il est nécessaire que les sentiments des collègues soient exprimés.

Prise de parole de M. Rouzet : Au sujet de la transmission aux personnels, nous attendons que le compte rendu soit finalisé. Une version sera transmise au chef d’établissement qui transmettra aux personnels. Il y a un peu de flottement quant aux modalités précises de transmission aux personnels… M. Rouzet explique qu’il est temps de faire un point sur les prochaines visites.

Mme LOUIS-SCHUMAN (secrétaire générale) : au sujet des services sur la circonscription de Senlis : déménagement dans des locaux communaux. Une dernière visite va être effectuée le 06 mai. L’aménagement sera finalisé avant la rentrée de septembre.

F.S.U : Le pôle Europe ? Il est inquiétant qu’il n’y ait pas de sortie de secours.

Mme LOUIS-SCHUMAN (secrétaire générale) : La convention est en cours.

– Mme MICHAUD (conseillère de prévention départementale) : Les pompiers n’avaient pas remarqué ce manque d’issues de secours à l’emménagement. Le public doit être reçu au rez-de-chaussée. Une convention doit être actée pour s’assurer que la question des risques d’incendie est réglée (le public ne sera pas reçu au 2e étage qui ne dispose pas d’issues de secours). Le propriétaire est l’État. La rédaction de la convention est engagée. Il y a une seule issue de secours à l’étage. Si l’État met en place une issue de secours, « nous serons satisfaits ».

– Mme BURY (I.S.S.T) : Il y a une salle de réunion à l’étage, cela ne respecte pas les règles en vigueur. La réglementation dit que les circonscriptions ne reçoivent pas de public. Les représentants des personnels ne sont pas considérés comme « du public ».

Mme LOUIS-SCHUMAN (secrétaire générale) : Une visite n’est pas nécessaire puisque le dossier est en cours.

– L’UNSA : Des personnels travaillent tous les jours dans ces bâtiments. Le problème reste entier.

– Mme BURY (I.S.S.T) : Il faut attendre quelque peu pour une éventuelle visite. Il y avait d’autres soucis (de connexion par exemple). La situation semble être réglée.

F.S.U : Au collège de Lassigny, la situation est tendue. Les collègues sont en souffrance. Il y a de nombreux dysfonctionnements. Une DHG a été imposée aux personnels par le chef d’établissement (alors même qu’elle avait été réfléchie et que sa répartition fonctionnait). Est-il normal que le chef d’établissement n’accepte pas une répartition fonctionnelle ? Des brimades de la part du chef d’établissement envers les collègues : est-ce normal ? Des conditions de travail perturbées. Des conflits entre collègues qu’il faudra régler. Une visite d’établissement semble nécessaire.

– F.O : Un établissement dont la situation a déjà été évoquée en C.H.S.C.T.D (il y a trois années). Il faudra tenir compte de la situation historique (des désaccords ont déjà été signalés). Il faudra faire preuve de discernement. Le chef d’établissement a changé depuis.

Mme LOUIS-SCHUMAN (secrétaire générale) : Nous reprendrons les comptes rendus.

F.S.U : En plus de problèmes avec la direction, il y aura à gérer les problèmes entre personnels. Les collègues de Lassigny ont besoin d’accompagnement même s’il n’est pas question de problèmes de violence ou de locaux. Il faudrait réussir à recréer du collectif.

Prise de parole de M. Rouzet : Recréer du collectif est une bonne idée. Il faudrait faire attention à cette visite et envisager les bénéfices. Quand faire la visite ?

F.S.U : Il faudrait intervenir avant la fin de l’année avant des « faits graves » (afin que les collègues comprennent qu’on se soucie d’eux, qu’il y a des solutions à leur apporter / afin que les collègues, par exemple, puissent reconstruire une liste en C.A). Que faire des propos inadmissibles du chef d’établissement ? De ses propos fallacieux ? De sa tendance à diminuer les faits ?

Prise de parole de M. Rouzet : Il ne faut pas que le rapport de cette visite « vienne remettre de l’huile sur le feu à la rentrée ». Construire du collectif se fait aussi avec l’équipe de direction. « Il y a un enjeu fort sur cet établissement » : mais quand faire la visite ? La question de la,temporalité est à prendre en compte. Il ne faut pas générer des attentes trop longues.

– FO : La question des médiateurs de la M.G.E.N ? Il faudrait une médiation entre les collègues. Comment ramener du collectif ? Quelle solution ?

Mme LOUIS-SCHUMAN (secrétaire générale) : La psychologue scolaire pourrait être impliquée.

F.S.U : Nous pensons que nous sommes allés trop tard à Montataire (après la bataille). Il ne faut pas tarder à aller à Lassigny et le rapport sera proposé au premier C.H.S.C.T.D de la rentrée.

Prise de parole de M. Rouzet : La répartition de la D.H.G revient au chef d’établissement. Nous ne pourrons pas intervenir. Reste la question de la temporalité. Il faudra travailler sur le collectif (plus que sur la D.H.G au sujet de laquelle la DSDEN n’a pas de compétences).

Une date est proposée pour le G.T de préparation de la visite : le mardi 17/05, à 14h00.

Une date est proposée pour la visite de Lassigny : le mardi 14/06 sur toute la journée (matin : visite des locaux et entretiens collectifs et après-midi : entretiens individuels)

Mme LOUIS-SCHUMAN (secrétaire générale) : Nous tenterons d’associer le Docteur Quenot pour le 14/06. M. X. Durand sera également disponible.

F.S.U : Il sera nécessaire d’effectuer une visite au lycée de Condorcet de Méru pour observer leurs conditions de travail. Un établissement qui associe différentes problématiques : locaux trop petits, chef d’établissement difficile, effectifs chargés, manque de moyens (moins de dédoublements).

Prise de parole de M. Rouzet : Le contexte peut rendre plus difficile le travail du chef d’établissement. M. Rouzet tente de reprendre l’appellation « difficile » au sujet du chef d’établissement. Une attention particulière a été portée à cet établissement.

F.S.U : Il sera aussi nécessaire de visiter le collège St Exupéry à Chaumont en Vexin.

– L’UNSA : Dans le cadre du G.T il serait bon d’aller visiter un établissement qui a rempli des fiches R.S.S.T au sujet de la problématique des élèves perturbateurs (afin d’observer la situation in situ).

Formation des membres du CHSCTD

– Mme MICHAUD (conseillère de prévention départementale) : La formation « bruit et utilisation de la voix » serait mise en place d’ici la fin de l’année. Une formation « ANACT » (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail) sera aussi mise en place : l’ANACT a une méthodologie « résolution de problème » et les membres du C.H.S.C.T.D seront formés (le calendrier sera fixé plus tard). Ils seront aussi formés sur les troubles musculo-squelettiques.

– Mme BURY (ISST) : Avec la formation ANACT, des solutions viables peuvent être mises en place (par exemple dans des cas comme celui de Lassigny). Mme BURY explique qu’elle est d’accord pour recueillir les demandes des représentants des personnels. Une formation sur la médiation est aussi envisageable.

Remontées des fiches R.S.S.T et R.D.G.I

Mme LOUIS-SCHUMAN (secrétaire générale) : Nous avons apporté des réponses, avons cherché l’harmonie sur les pratiques académiques.

F.S.U : Il s’agit de s’améliorer sur la question de la temporalité.

Mme LOUIS-SCHUMAN (secrétaire générale) : Des progrès ont été réalisés.

– Mme MICHAUD (conseillère de prévention départementale) : Il n’y a pas de réglementation. Cela dépend de la complexité de la fiche RSST.

F.S.U : Il peut y avoir des situations d’urgence (par exemple si un collègue prend une photo de ses bleus : il convient de lui répondre rapidement).

– Mme MICHAUD (conseillère de prévention départementale) : La procédure a été revue. Une note sur les bonnes pratiques a été réalisée et sera revue par Mme Louis-Schuman. Un tableau commun en ligne a été mis en place pour gagner en rapidité. La dématérialisation est gérée au niveau académique (ce qui simplifiera le suivi). Certaines fiches peuvent être rédigées de façon non opportune, c’est pourquoi Mme MICHAUD propose une saisine directe dans le cas où la fiche R.S.S.T peut poser problème. Dans certains cas, il peut être intéressant malgré tout de rédiger une fiche ET d’effectuer une saisine directe (attention, toutefois, à la remise en cause des collègues sur des fiches R.S.S.T, qui sont publiques). Le protocole de rédaction est présenté par Mme MICHAUD sur la définition des « dangers graves et imminents », sur la procédure d’un signalement et sur la question du droit de retrait.

Prise de parole de M. Rouzet : Il faut distinguer le droit de retrait qui est lié au D.G.I (par exemple avec un problème lié au bâtiment) et le droit de retrait lié, par exemple, à une souffrance occasionnée par un élève hautement perturbateur. La première étape est la fiche R.S.S.T.

– Mme MICHAUD (conseillère de prévention départementale) : Il suffit d’avoir un motif raisonnable de penser sa vie en danger (par exemple : « on pense qu’il y a présence d’amiante » et que cela représente un risque même si, au final, il n’y avait pas d’amiante). Le « chef de service » – chef d’établissement est l’autorité administrative (qui peut « enquêter » sur le danger imminent).

Prise de parole de M. Rouzet : On est très rarement dans la situation du droit de retrait. Il est souvent abusif de parler du droit de retrait (c’est, par exemple, très éloigné du cas du « débrayage »). Le droit de retrait est associé à un « devoir d’alerte » et n’est associé qu’au danger grave et imminent.

– Mme MICHAUD (conseillère de prévention départementale) : Le rôle du membre du C.H.S.C.T est de constater le danger grave et imminent. Le membre est donc associé à l’enquête. L’enquête est immédiate si le Danger Imminent est constaté.

Questions diverses

La question du référent V.S.S :

Prise de parole de M. Rouzet : La nomination du référent V.S.S. Pas de déclinaison du plan académique (à savoir, pas de décharges) mais, il n’y a pas d’objection si le C.H.S.C.T.D veut désigner un référent V.S.S.

Le référent proposé par la F.S.U est Nicolas Bourdeauducq : interlocuteur privilégié sur les violence sexistes et sexuelles. Un vote est effectué : vote pour à l’unanimité.

La question de la « grande difficulté scolaire » :

Prise de parole de M. Rouzet : Le GT « grande difficulté scolaire » : un travail déjà mené au niveau de la DSDEN avec les I.E.N-A.S.H. Ce qui est envisagé par M. Rouzet : faire d’abord un travail de repérage de ce qui existe déjà sur le terrain. Se mettre d’accord sur tout ce qui existe, en faire une synthèse. Ensuite : quels sont les manques ? Afin de mettre en place des ressources qui pourraient servir à toutes et à tous. L’idée est de mettre en place un accompagnement des personnels.

– L’UNSA : L’idée est de répondre au nombre grandissant des fiches S.S.T en lien avec l’accueil d’un élève hautement perturbateur.

Prise de parole de M. Rouzet : Deux voies : 1) voir ce qui existe (voir avec les I.E.N-A.S.H pour obtenir des outils, des ressources) repérer les fiches S.S.T rédigées sur ce sujet. Problème : un travail qui a aussi un lien avec la pédagogie et il est nécessaire d’accompagner les personnels.

F.S.U : Il avait été question de construire un questionnaire à distribuer aux personnels.

Prise de parole de M. Rouzet : Il faudra faire attention à la rédaction de ce questionnaire. Comment peut-on avancer sur le sujet afin de ne pas orienter les réponses ? Les I.E.N-A.S.H seront sollicités.

Une date est proposée pour ce premier GT « gestion de la grande difficulté scolaire – état des lieux de ce qui existe » : le mardi 07/06, à 14h00.

F.S.U : Une enquête sera à mener ensuite (pour constater la perception des collègues)

Prise de parole de M. Rouzet : Une enquête va nous apporter des réponses allant vers le sens de l’existence de ces problèmes avec des élèves difficiles. Il faudra apporter des ressources pour le 07/06, faire une remontée des fiches R.S.S.T, convoquer des I.E.N-A.S.H, la psychologue départementale premier degré, l’inspecteur premier degré, la médecine scolaire.

La question des arrêts de travail :

– Mme MICHAUD (conseillère de prévention départementale) : Les lieux où les accidents ont eu lieu : en phase avec les conclusions nationales. Les chutes de « plain-pied » et « de hauteur » sont majoritaires. Les accidents « de trajet » (entre l’établissement et le lieu d’habitation) arrivent ensuite. Des arrêts de travail plus longs pour les accidents de trajet.

F.S.U : Une augmentation des accidents liés à l’accroissement des trajets (par exemple pour les TZR) est-elle à déplorer ?

– Mme MICHAUD (conseillère de prévention départementale) : Difficile à dire.

– L’UNSA : Politique de prévention de ces accidents et arrêts de travail ? Il serait bon de prévoir et de mettre en place un plan de prévention afin d’éviter que ces incidents se reproduisent.

– Mme MICHAUD (conseillère de prévention départementale) : Tout à fait.

La question des migrants ukrainiens :

Prise de parole de M. Rouzet : Il y a 154 mineurs pris en charge dans les établissements à côté desquels se trouvent les logements (pour 344 Ukrainiens hébergés dans le département). Il n’y a pas d’évolution significative des chiffres. L’Oise est plutôt une zone de transit. Les Ukrainiens passent par l’Oise et repartent souvent en dehors de la France. Il y a 14 % d’élèves en maternelle ; 1/3 en primaire ; 1/3 en collège et le reste en lycée. Des moyens ont été mis en supplément (pour les enseignants en FLE, les U.P.E.2A). Les Ukrainiens s’adaptent assez vite à la scolarité française.

Sur les bassins : 10 % d’accueil sur le bassin occidental ; 45 % sur l’oriental ; 45 % sur le bassin central.

La question de l’école de Savigny :

Prise de parole de M. Rouzet : pas de remontée de difficultés particulières. L’adaptabilité des enseignants est à saluer.

La question des travaux sur les écoles de Creil :

F.S.U : Comment vont se dérouler les travaux et le changement de place des écoles en attendant la fin des travaux ? Dans quelles conditions les enseignants vont-ils travailler ?

Prise de parole de M. Rouzet : Nous vous donnerons des réponses ultérieurement. Plan d’investissement dans la politique de la ville réellement énorme qui va réhabiliter l’ensemble des écoles du secteur.

La question de la fiche S.S.T au Collège La-Fontaine de Crépy-en-Vallois :

F.S.U : Une collègue enceinte n’a pas de salle à disposition alors qu’il en existe une disponible, le Chef d’établissement refuse que cette collègue ait sa propre salle alors que les autres enseignants en changent.

Prise de parole de M. Rouzet : Nous prenons note de la situation.

La question des conflits entre collègues au travail :

– UNSA : Lorsque des conflits naissent au sein de l’équipe de travail, peu de cas font l’objet d’une fiche S.S.T (pourtant les cas sont nombreux). Serait-il intéressant de lister ce qui existe pour venir en aide aux collègues ?

Prise de parole de M. Rouzet : Nous prenons en compte cette remontée sur les difficultés inter-personnelles.