La réunion du 4 février a essentiellement, pour ne pas dire uniquement, traité des lycées.
Le début de la séance a été assez tendu, compte tenu de la déclaration préalable de la FSU qui mettait le Recteur devant ses contradictions.
Malheureusement, sur cette question, il n’a pas été possible d’avancer. Le dispositif de « consultation », de même que l’expérimentation, restent extrêmement flous. Il semble que, de toute façon, tout se décide au niveau du ministère, et que la consultation est d’autant plus mal cadrée qu’elle risque de n’être qu’une consultation « pour la forme ». Nous avons appris, en marge, que le chargé de mission ministériel, Descoings, visitait un lycée par département, et qu’il serait donc de passage dans notre académie à un moment ou un autre.
L’évolution de la carte des formations montre la disparition à la rentrée prochaine des BEP, sauf dans 4 secteurs (hôtellerie-restauration, optique- lunetterie, sanitaire et social, conduite transport routier).
Tous les BEP existant sont soit supprimés purement et simplement, soit transformés en bac pro 3 ans. Il a par ailleurs été indiqué que, contrairement à ce qui avait été présenté l’an dernier à même époque, les bac pro 2 ans étaient eux aussi supprimés de fait, les élèves qui auront leur BEP en 2009 et poursuivant leurs études le faisant en première pro d’un bac pro 3 ans.
Certains BEP sont transformés en CAP, afin de maintenir dans certains secteur une formation niveau V pour les jeunes qui connaissent le plus difficultés à s’insérer, ou alors lorsque c’est un niveau de formation pertinent pour l’insertion professionnelle.
Au final, cependant, le nombre total des suppressions de formation dépasse le nombre de création. La situation particulière du LP Corot, en grève reconductible depuis le mercredi 28 janvier suite à la suppression de 4 BEP, a été évoquée. Le Rectorat a annoncé sa décision de maintenir un de ces BEP et a dit travailler actuellement avec la Région pour la transformation d’un second en bac pro 3 ans.
Concernant les dotations, le débat n’a pas pu aller très loin, le Rectorat restant sur ses positions concernant les prévisions d’effectifs et la « nécessité » de recourir aux HSA pour rester dans la logique de réduction de l’emploi public.
Au final, la FSU a voté contre la proposition d’aménagement de la carte des formations et de DHG. Il y a eu 9 voix pour (administration, avec un siège vacant suite au malaise dont a été victime, en séance, le secrétaire général) et 9 voix contre (FSU, FO et UNSA dont un des représentants avait quitté la séance juste après avoir lu sa déclaration préalable).
Nous sommes par ailleurs intervenus sur deux questions pour lesquelles le Recteur s’est engagé à mettre en place un groupe de travail incluant les représentants des enseignants et/ou des personnels :
– la promotion de la série L et des enseignements littéraires ;
– la démarche de contractualisation des lycées, qui devrait à terme concerner tous les établissements.