Une profession mobilisée :
Depuis des mois, nous nous opposons aux projets de notre ministre en matière d’éducation mais aussi aux projets de destruction des droits des fonctionnaires, y compris droits à la retraite . Ces projets, s’ils se concrétisent, pèseront quotidiennement sur l’exercice de nos métiers. La préparation de la rentrée et la diffusion des analyses des organisations syndicales qui font la lumière sur ce qui se cache derrière la communication-Blanquer ont permis à la très grande majorité des collègues d’en prendre maintenant la mesure et de s’engager dans l’action sous des formes variées : pétitions, manifestations, grève, y compris pendant les examens, grève le jour de la saisie des notes etc...
Un ministre hors la loi :
Mais le ministre, lui, ne réagit que par le déni, le mépris ou l’intimidation (sur des bases illégales). Jusqu’où ira-t-il ? La loi l’oblige pourtant à négocier pendant toute la durée du préavis avant la grève...
Le Snes-Fsu réaffirme sa solidarité avec tous les collègues engagés dans la lutte sous quelque forme que ce soit. Il rappelle que c’est à la date du constat du service non fait que débute la grève et qu’il ne peut pas y avoir de décompte rétroactif. La grève se termine lorsque l’agent a repris son service.
Le SNES-FSU salue la détermination des collègues les plus engagés dans la lutte, notamment en philosophie (un rassemblement est prévu demain devant le rectorat à 10h30 suivi d’une AG) et s’engage à rester à leurs côtés.
Le SNES-FSU soutient également les collègues menacés par les intimidations financières du ministre et de la rectrice et a d’ores et déjà indiqué qu’il mettrait en oeuvre un appel à la solidarité financière de la profession si ces menaces étaient mises à exécution et qu’il soutiendrait les recours des collègues concernés.
Vous pouvez lire ici le communiqué de presse du Snes-FSU.